D'une manière générale, surveiller l'animal pendant quelques minutes. S'il se promène tranquillement, ne change pas de direction tout le temps et a l'air plutôt à l'aise, il est probable qu'il ait quitté son domicile qui doit se trouver à proximité. Dans ce cas, il sait rentrer chez lui. Hors danger (tel que route avec forte circulation), il vaut mieux le laisser tranquille. En revanche si l'animal paraît paniqué, marche au milieu de la route dans tous les sens, il est probablement perdu.
Dans ce cas j’appelle la mairie. La nuit ou un jour férié, la préfecture me donnera le numéro d’urgence de la mairie. Le maire doit organiser la prise en charge et les soins des animaux errant sur sa commune et afficher en permanence les coordonnées d’un service de prise en charge (ramassage, fourrière) pendant et en dehors des horaires d’ouverture au public (Art R.211-12 du code rural).
Le vétérinaire peut me renseigner sur les services à joindre selon les cas et m’aider à retrouver le propriétaire d’un animal identifié. Attention, les vétérinaires ne peuvent pas garder les animaux perdus, c’est le rôle de la fourrière.
Attention aux morsures ou aux griffures ! Je ne manipule ni les chauves-souris (risque de transmission de la rage), ni les oisillons tombés du nid (les mettre seulement en hauteur à l’abri des prédateurs).
S’il s’agit de gibier, je préviens le maire et l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Sinon, je préviens le centre de soins à la faune sauvage le plus proche.
La plupart des espèces sont protégées, et un particulier n'a pas le droit de transporter un animal sauvage. Une dérogation existe en cas d'animal blessé. Il est alors possible d'amener l'animal dans le centre de sauvegarde de la faune sauvage le plus proche et par la voie la plus rapide. Il est conseillé de prévenir le centre de sauvegarde de son arrivée, pour éviter les problèmes en cas de contrôle par les forces de l'ordre sur le chemin. Tout vétérinaire peut donner les premiers soins en situation d'urgence sur un animal sauvage. Mais si des chirurgies ou des soins plus poussés sont nécessaires, alors seuls les centres de sauvegarde sont habilités à les réaliser.
Le chaton apprend tout de sa mère. Il est complètement autonome à 3 mois, mais continue à apprendre de sa mère. Attention, il faut bien faire la différence entre le sevrage alimentaire qui s’effectue vers un mois ou plus et le sevrage comportemental. Il ne faut pas séparer un chaton de sa mère avant deux mois, qui est le minimum, 10 à 12 semaines étant l’idéal. C’est pendant cette période que le chaton va apprendre à se sociabiliser correctement, à contrôler ses griffes et ses morsures lors du jeu avec ses frères et sœurs, à chasser et aussi apprendre tout ce qui peut être appris par imitation en regardant sa mère (toilette, litière…).
Retirer un chat trop tôt de sa mère aura donc pour conséquence un chat mal sociabilisé et présentant des troubles du comportement (hyperactivité, agressivité, isolement).
Avant d'accueillir votre chien à la maison, il faut se préparer à son arrivée et acheter ce qui est indispensable:
- Une gamelle à nourriture et à eau. Préférer l'inox ou la céramique au plastique, qui pourra être rapidemnt mâchonné par votre animal.
- Un panier confortable. Il est indispensable que votre animal ait son lieu de couchage à lui, dans un endroit calme et aéré.
- Un collier et une laisse. Attention à vérifier l'ajustement du collier au cou de votre animal, vous devez êtree capable de passer deux doigts entre le collier et le cou. Chez les petites races, il existe des harnais qui sont plus confortables pour eux.
- Du divertissement. Les chiots adorent croquer et mâchonner, achetez lui donc des jouets. Attention cependant à ce que ces jouets soient de taille assez importante afin qu'il ne les avale pas.
La séparation du chiot et de sa mère, ainsi que son arrivée dans un endroit inconnu, sont des moments stressants pour l'animal. Pour l'habituer à ce changement radical, offrez lui du calme, de la patience et beaucoup de tendresse. A l'arrivée, laissez-le découvrir son envorinnement, ne le forcez pas à faire des câlins et évitez de le porter inutilement. Un chiot se fatigue rapidement, soyez sûrs de pouvoir lui offrir un endroit où il pourra se reposer et se sentir en sécurité
L'éducation doit commencer dès l'arrivée de votre animal à la maison. Il ne faut pas laisser s'installer les mauvaises habitudes. Vous devez être clair avec lui dès le départ, pour éviter les incompréhensions de l'animal face à vos brusques changements de règles par la suite.
- Les nuits. Les premières nuits vont être très stressantes pour votre animal, car il va être seul et apeuré. Faites le dormir dans son panier, dans un endroit calme.
- Les limites. Faites lui visiter l'ensemble de la maison et montrer lui rapidement les limites de son territoire et les endroits qui lui sont interdits.
- Les besoins. Pour éviter que votre animal ne fasse ses besoins dans la maison, sortrez-le plusieurs fois dans la journée, afin de le stimuler à faire ses besoins dehors.
- Sociabilisation. Une fois votre animal habitué à vous et aux lieux, habituer le rapidement à être en contact avec l'humain et ses congérères. Cela permettra d'éviter les comportements peureux, et parfois même agressifs, une fois adulte.
L'alimentation du chiot est primordiale, elle doit être correctement adaptée pour éviter de laisser s'installer des maladies difficilement réversibles par la suite telles que l'obesité ou des retard de croissance. Elle doit être de bonne qualité et adaptée aux besoins du chiot, qui brûle 2 à 3 fois plus de calories qu'un adulte.
- Commencer par 3 repas par jour, puis diminuer le nombre de repas par jour au fur et à mesure que votre chiot grandit, jusqu'à arriver à 1 ou 2 repas par jour.
- Attention à ne jamais changer brutalement l'alimentation, sous peine d'entraîner d'importants troubles gastriques et intestinaux. Effectuer plutôt une transition alimentaire sur 7 jours, en diminuant la part de l'alimentation actuelle et en augmentant la part de la nouvelle alimentation de manière progressive.
Il est indispensable d'organiser une visite chez le vétérinaire, dans les premiers jours de son arrivée. Le vétérinaire effectuera un examen général de votre animal, vérifiera les vaccinations et les papiers qui vous ont été transmis avec celui-ci et vous donnera tous les conseils pour bien soigner votre animal.
- Vermifugation. Le chiot est très sujet aux infestations de vers. Ils s'infectent au contact de leur mère si celle-ci est elle-même parasitée ou lorsqu'ils sortent à l'extérieur. Il est donc conseillé de les vermifiger tous les mois jusqu'à l'âge de 6 mois.
- Parasites externes. Les puces étant présentes toute l'année, été comme hivers, il est conseillé de traiter votre animal régulièrement.
De nombreuses assurances sont maintenant proposées pour vous aider financièrement à soigner votre animal. Différentes formules sont disponibles selon les assureurs, couvrant les urgences jusqu'aux vaccinantions. N'hésitez pas à vous renseigner auprès des assureurs vététrinaires mais également auprès de votre banque ou votre assureur car certaines banque et assurances humaines proposent maintenant des assurances animales.
Depuis le 1er janvier 1992, les chiots et chatons ne doivent pas être cédés, même à titre gratuit, sans avoir été au préalable identifiés. Cependant, si vous avez acquis votre chiot ou chaton en dehors du circuit habituel (éleveurs, animalerie…), il est possible que votre nouveau compagnon ait pu échapper à cette obligation. Le meilleur système d’identification est celui de la puce électronique qui est insérée sous la peau de votre compagnon, sans nécessiter d’anesthésie générale. Chaque animal possède ensuite une puce pouvant être lue par un transpondeur, sans risque d’erreur, puisque chaque puce possède sa propre identité. Si votre compagnon est retrouvé, un fichier national permet de vous retrouver très rapidement et de vous rendre votre compagnon.
Il existe une règle chez les chiens et les chats de races qui consiste à donner chaque année un nom commençant par une lettre déterminée. Cette règle ne s’impose pas pour les chiots et chatons non-inscrits aux Livre des Origines, mais peut évidemment être appliquée pour n’importe quel animal. Chaque année la lettre change en fonction de l’ordre alphabétique.
Idéalement, le nom ne doit pas comporter plus de deux syllabes, afin de pouvoir être prononcé rapidement et de façon sonore lors du rappel.
Dans notre pays le taux de stérilisation est très inférieur à celui connu dans les pays anglo-saxons ou en Suisse. Pourtant il existe de nombreux bénéfices à la stérilisation, bien au-delà de la maitrise de la reproduction :
Chez le chat mâle : limitation du marquage territorial, limitation du risque d’accident lié au comportement reproducteur, diminution du risque de contracter une maladie virale lors de combats, augmentation significative de l’espérance de vie…
Chez la chatte : disparition des chaleurs et de leurs manifestations bruyantes…
Chez le chien : diminution des fugues, des troubles de l’humeur liés au comportement sexuel, limitation des troubles de la prostate
Chez la chienne : disparition des chaleurs, des « grossesses » nerveuses, forte réduction du risque de tumeurs mammaires si l’opération a lieu avant les premières chaleurs, disparition du risque de pyomètre… Autant de bénéfices qui font de la stérilisation un acte bénéfique pour la santé, la longévité et le confort de vie de votre compagnon.
Bien que la transmission à l’homme ne semble pas possible, il est recommandé par précaution de ne pas exposer les enfants, les femmes enceintes et les malades à des chats infectés. Au-delà, votre chat est fortement contagieux pour ses congénères et il convient d’éviter tout contact avec d’autres chats. Demandez conseil à votre vétérinaire sur les mesures à prendre.
Il existe deux possibilités : soit il s’agit d’une contamination récente, soit votre chat est porteur sain chronique. Dans le premier cas, il pourra éliminer le virus (un cas sur trois environ) : un nouveau test permettra de le vérifier 2 à 3 mois plus tard. Dans le deuxième cas, des mesures sont à prendre : parlez-en avec votre vétérinaire.
Plusieurs maladies graves pour votre chiot peuvent être prévenues par un vaccin : la maladie de Carré, l’hépatite infectieuse ou hépatite de Rubarth, la gastro-entérite hémoragique ou parvovirose, la leptospirose et la toux de chenil due à un virus Parainfluenza. La plupart des chiots sont immunisés à la naissance par le lait maternel qui contient des anticorps contre ces maladies, à condition que la mère ait elle-même été vaccinée correctement. Cette protection disparait progressivement, c’est pourquoi il est recommandé de réaliser au minimum deux injections de primovaccination respectivement vers deux et trois mois. L’immunité conférée par les vaccins n’est pas immédiate, il faut donc continuer à être vigilant dans les semaines qui suivent. D’autres vaccins existent : vaccin antirabique, vaccin contre la piroplasmose, la maladie de Lyme et la leishmaniose. Demandez conseil à votre vétérinaire sur l’intérêt de ces protections pour votre chien.
Contrairement à une idée reçue, il est très important de faire vacciner les animaux âgés. En effet, le système immunitaire a tendance à faiblir et les rappels de vaccins sont le seul moyen de renforcer les défenses naturelles contre des maladies parfois mortelles.
Un chat recueilli, même s’il parait en bonne santé, peut être porteur de maladies chroniques (portage sain ou chronique), de parasitisme interne ou externe. Lorsque vous recueillez un nouveau compagnon dont le statut médical n’est pas connu, il est préférable de lui faire effectuer un examen complet par le vétérinaire, afin d’éviter qu’il ne transmettre une maladie à vos compagnons.
Le sida du chat ou FIV est relativement fréquent dans les populations de chats libres, où il se transmet par contact (griffure, morsure, léchage). Un test de dépistage existe, mais aucun vaccin n’est possible à ce jour. Ce virus ne présente aucun danger pour l’homme, en revanche le danger pour votre compagnon est lui avéré : il faut donc éviter tout contact avec des animaux dont le statut médical n’est pas connu.
Oui. vous êtes susceptibles de rapporter certains virus à la maison et contaminer indirectement votre chat. Certains virus sont extrêmement résistants dans le milieu ambiant comme le virus du typhus (ou panleucopénie) qui est souvent mortel. En outre, si vous devez mettre votre chat en pension, ou si vous souhaitez participer à une exposition, certains vaccins peuvent vous être demandés.
Il existe plusieurs vaccins contre les maladies contagieuses du chat : panleucopénie ou typhus du chat, coryza (herpes et calicivirus), chlamydiose et leucose. Les jeunes chatons sont naturellement immunisés au travers des anticorps maternels qu’ils reçoivent par le lait à condition que la mère ait été vaccinée. Cette immunité diminue avec l’âge et il est recommandé de pratiquer au minimum deux injections de primovaccination respectivement vers deux et trois mois contre ces maladies en fonction du mode de vie de votre chaton. Un rappel annuel sera nécessaire. Ces vaccinations sont souvent exigées pour mettre en garde votre chat.
Un parasite est un être vivant qui vit aux dépens d’un autre être vivant. Chez nos compagnons, les parasites sont essentiellement de deux formes :
Un ver est un parasite digestif. Il existe deux types de vers chez les carnivores domestiques :
Ce sont des vers de la famille des cestodes ou vers plats, dont vous venez de découvrir les segments terminaux dits « ovigères » car ils contiennent les œufs de ces teanias. Votre chien s’est contaminé soit en avalant lors de sa toilette des puces qui sont le vecteur principal, soit en consommant une proie (souris…) infestée. Il faut rapidement vermifuger votre compagnon avec un antiparasitaire adapté.
Ces vers en pelotes font partie de la famille des ascaris, qui sont des vers ronds ou nématodes. Mesurant jusqu’à 20 cm, ces vers sont le plus souvent présents en très grande quantité dans le tube digestif de nos carnivores et sont susceptibles d’être dangereux pour la croissance. En fonction de l’état général de votre chiot ou de votre chaton, votre vétérinaire déterminera avec vous la meilleure stratégie pour le débarrasser de ces parasites.
Les vers ne sont pas forcément visibles et peuvent parfois donner peu de symptômes. Le plus souvent, ce sont des troubles digestifs, diarrhée ou vomissements, mais aussi une perte de poids alors que l’appétit est augmenté ou encore un poil terne qui doivent vous alerter. En cas de doute, votre vétérinaire pourra à partir de selles fraichement recueillies pratiquer un examen appelé « coproscopie » afin de mettre en évidence ces parasites, mais il faut savoir que certains ne sont pas évacués en continu. C’est pourquoi dans le doute votre équipe vétérinaire vous conseillera le plus souvent une vermifugation à large spectre.
Les parasites intestinaux étant difficiles à détecter, une vermifugation de routine s’avère indispensable. Il ne faut pas perdre de vue que certains vers peuvent contaminer l’homme.
Il est recommandé de vermifuger les chiots et les chatons tous les 15 jours jusqu’à 3 mois puis tous les mois ensuite jusqu’à 6 mois. Chez les adultes, en fonction du mode de vie (sortie, contact, présence de puces…), un programme sera établi, pouvant aller de deux à douze fois par an. Il est également recommandé de vermifuger les gestantes deux semaines avant et après la naissance afin d’éviter la contamination des petits. Enfin, une vermifugation est préconisée une semaine avant la vaccination : les infestations par les vers peuvent provoquer une diminution de la réponse immunitaire.
Certains vers parasites ne sont évacués que tous les deux ou trois jours. Il est donc nécessaire de réaliser au moins trois examens consécutifs avant de pouvoir affirmer qu’un chien ou un chat est indemne. C’est seulement à cette condition que l’on pourra éviter de donner un vermifuge.
Certains vers peuvent effectivement se transmettre à l’homme : on parle de zoonose. Les ascaris (vers ronds) peuvent contaminer les enfants jouant dans les bacs à sables par exemple. Les symptômes sont le plus souvent bénins (fièvre, fatigue) mais peuvent parfois être plus graves (troubles de la croissance) et même dans certains cas rares assez sévères (larves migrantes pouvant s’enkyster dans l’œil !). Les vers plats peuvent quant à eux contaminer l’homme lorsque celui-ci ingère les œufs libérés dans l‘environnement. Bien que rare, cette contamination va entrainer une maladie nommée « hydatidose » ou « kyste hydatique » : le parasite va s’enkyster dans une vésicule, le plus souvent dans le foie ou les poumons, mais aussi et plus rarement dans d’autres organes (muscle, cerveau…)
C’est pourquoi il est recommandé de vermifuger régulièrement votre chien ou votre chat.
Ce sont des acariens ou des insectes qui vont vivre de façon plus ou moins temporaires sur la peau et parmi les poils de nos carnivores domestiques. Ces parasites vont se nourrir le plus souvent soit du sang, soit de la lymphe de leur hôte. Dans notre pays, on rencontre des puces, des tiques, des aoûtats, des cheyletielles, des gales de corps ou d’oreille, les démodex ainsi que les poux parmi les parasites « sédentaires ». Des parasites occasionnels peuvent venir faire un repas de sang sur votre compagnon : les moustiques, les taons, mais aussi le phlébotome qui est susceptible de transmettre la leishmaniose chez le chien.
Le plus souvent les symptômes sont des démangeaisons.
Les puces sont des parasites qui vivent sur la peau des animaux. Ce sont des petits insectes sauteurs de 1 à 8 mm, et de couleur jaune à brun très foncé. Il existe plusieurs espèces, mais c’est en général la « puce du chat » qui contamine nos carnivores domestiques.
Le chien ou le chat porteur de puces se gratte, peut avoir des rougeurs ou des boutons principalement au niveau des cuisses et autour de la queue. Chez le chat, on les trouve volontiers sur le cou et la tête, puisqu’elles y sont à l’abri des léchages. On repère également les puces en écartant les poils, notamment lors du brossage : mises en lumière qu’elles craignent, elles fuient alors rapidement sous les poils. On remarque aussi lors du brossage de petits grains noirs (comme du poivre moulu très fin) : ce sont des déjections de puces.
Il existe maintenant de nombreux produits vétérinaires destinés à débarrasser votre compagnon des puces : des sprays et pipettes peuvent être utilisés. Il faut avant tout traitement veiller à ce que le produit soit adapté ; en effet les produits pour adultes ne sont pas tous utilisables sur les jeunes animaux et certains produits pour chien ne doivent pas être utilisés chez les chats. Si votre compagnon est fortement infesté, il est peut-être nécessaire de traiter aussi l’environnement.
Oui, le parasitisme n’est pas un signe de malpropreté. Un chien qui sort et surtout qui entre en contact avec d’autres animaux peut très bien attraper des puces alors même qu’il vit dans un environnement intérieur. Les larves de puces peuvent se développer dans les moquettes ou les parquets anciens et ainsi contaminer à nouveau votre chien ou chat s’il a rapporté une puce lors d’une sortie.
Oui. On rencontre dans le sud de la France et sur le pourtour méditerranéen un parasite, le phlébotome, qui peut transmettre une maladie très grave à votre chien : la leishmaniose. Actuellement il n’est pas possible de guérir cette maladie, mais seulement d’en limiter les effets par un traitement assez lourd. Il est donc préférable de demander à votre vétérinaire un antiparasitaire qui puisse également empêcher le phlébotome de venir piquer et contaminer votre chien.
Les parasites qui se nourrissent du sang de votre chien sont susceptibles, en piquant, de transmettre des maladies. Chez le chien les tiques transmettent notamment la piroplasmose et la maladie de Lyme. Les puces peuvent transmettre des vers parasites intestinaux. Les phlébotomes, qui sont une sorte de moustique vivant dans le sud de la France peuvent transmettre la leishmaniose, et dans certaines zones géographiques, la dirofilariose est provoquée par un ver parasite du cœur.
Les jeunes chiots peuvent présenter parfois une anémie si de nombreux parasites leur soustraient du sang. Pour toutes ces raisons, et en fonction du lieu d’habitation ou lorsque vous partez en vacances avec votre chien, il est préférable de demander à votre vétérinaire de vous conseiller un antiparasitaire externe adapté.
Chez le chat, bien que ce soit rare, l’anémie infectieuse féline (hémobartonellose) pourrait être transmise par les puces. Ces mêmes puces peuvent transmettre des vers parasites intestinaux. Si les tiques transmettent peu de maladies aux chats, les ponctions sanguines exercées par une infestation multiple peuvent entraîner une anémie parfois sévère chez un chaton. Il est donc préférable de demander à votre vétérinaire une protection contre les parasites externes, indispensable si votre chat sort.
En règle générale une piqûre de guêpes ou d’abeille est peu dangereuse chez les chiens et chats adultes mais il est préférable de les surveiller dans les minutes qui suivent.
Les piqûres sont à prendre plus au sérieux si c’est un jeune chiot ou chaton ou si le nombre de piqûres est important, ou encore, si votre animal est allergique et risque un œdème de Quincke. De même si votre chien ou votre chat se fait piquer sur le nez ou dans la bouche, une réaction importante peut se développer et le gonflement provoqué peut occasionner une obstruction des voies respiratoires. Dans ces cas, appelez le vétérinaire pour le prévenir de votre arrivée, et en fonction des signes, il saura vous conseiller les mesures d’urgences à prendre durant votre transport si nécessaire.
Si certains produits sont susceptibles d’être utilisés sur les jeunes chiots ou chatons, certains en revanche, vont être surdosés ou inadaptés. Avant d’utiliser un produit sur votre nouveau compagnon, vérifiez la notice du produit et en cas de doute n’hésitez pas à demander l’avis de votre vétérinaire.
Il est préférable d’utiliser un « crochet à tique », disponible auprès de votre vétérinaire, ou à défaut une pince. La tique sera prise au plus près de la peau et une traction légère vers le haut exercée. En effet, une traction trop forte risque de laisser la tête fichée dans la peau de votre chien et de provoquer un abcès. Il ne faut pas non plus utiliser d’éther ou d’autre produit car la tique risque alors de « régurgiter », ce qui augmenterait le risque de transmission de maladies ou d’infection.
La perméthrine, présente dans de nombreuses spécialités pour chiens, est un poison mortel pour le chat. C’est pourquoi, nous vous recommandons de toujours demander conseil à la clinique avant d’utiliser un antiparasitaire.
Chez le chien : diminution des fugues, des troubles de l’humeur liés au comportement sexuel, limiter les troubles de la prostate
Chez la chienne : disparition des chaleurs, des « grossesses » nerveuses, forte réduction du risque de tumeurs mammaires si l’opération a lieu avant les premières chaleurs, disparition du risque de pyomètre…
Autant de bénéfices qui font de la stérilisation un acte bénéfique pour la santé, la longévité et le confort de vie de votre compagnon
Non, la prise de poids n’est qu’une conséquence parfaitement maîtrisable de la stérilisation. En effet, un animal stérilisé a tendance à consommer plus d’aliments et à dépenser moins d’énergie : livré à lui-même sans précaution, la prise de poids serait inéluctable. Il existe maintenant des aliments adaptés pour chiens et chats stérilisés, qui limitent l’apport énergétique tout en maintenant un volume alimentaire important. En suivant les recommandations des fabricants et de votre vétérinaire, en surveillant régulièrement le poids de votre compagnon, et en entretenant une activité, vous pourrez le maintenir à son poids idéal sans contraintes sévères.
Ce n’est pas le meilleur moment pour pratiquer cette opération chirurgicale. En effet, durant les chaleurs, les vaisseaux sanguins irriguant les ovaires et l’utérus sont plus dilatés, rendant ainsi la chirurgie moins aisée. Demandez l’avis de votre vétérinaire : il saura juger au mieux de l’intérêt d’opérer ou de remettre à plus tard cette intervention.
La contraception orale à l’aide de progestatifs est à déconseiller fortement chez les chattes : cette « pilule » a été mise en cause dans l’apparition de tumeurs mammaires cancéreuses et d’affections de l’utérus. Chez la chienne, la contraception orale est aussi à déconseiller. La contraception par voie injectable pratiquée par votre vétérinaire peut être envisagée en attendant une opération définitive si vous souhaitez par exemple faire reproduire votre chienne. La stérilisation chirurgicale est définitive, et elle protège si elle est réalisée avant les premières chaleurs, contre les tumeurs cancéreuses de la mamelle et les affections de l’utérus. Au final, c’est un acte bien supporté qui en plus coûtera bien moins cher à la longue qu’une contraception médicamenteuse.
C’est une opération chirurgicale pratiquée sous anesthésie générale, qui consiste à ligaturer les ovaires et à en pratiquer l’ablation.
C’est absolument faux ! Il y a même plus d’inconvénients à laisser une chienne faire une portée si on ne le souhaite pas : les cycles hormonaux de la gestation et des chaleurs peuvent entraîner à long terme des tumeurs mammaires par exemple.
La stérilisation est recommandée chez le mâle comme chez la femmelle vers l'âge de 6 mois.
Non, c’est une idée très répandue mais qui n’a aucun fondement biologique. Une portée n’a pas d’effets bénéfiques sur la santé de la chatte.
Normalement non, ce sont des opérations très courantes, avec un faible risque anesthésique.
Laisser votre animal à jeun la veille de l’opération, et ne lui proposer de l’aliment que le lendemain de l’opération. Dans les 48h son comportement redevient normal.
Ce comportement a une composante sexuelle mais il peut être lié à l'anxiété. Ainsi, le marquage urinaire peut-être observé lorsque l'environnement de l'animal est perturbé. Dans ce cas, il régresse si on applique des phéromones apaisantes sur les zones de marquage.
Pendant les chaleurs, les ovaires sont congestionnés et saignent plus facilement. Malgré ce léger risque, certains praticiens préfèrent opérer plutôt que d'interrompre les chaleurs avec un traitement hormonal, en raison du risque d'infection utérine.
Si la chatte est gestante, l'ovario-hystérectomie s'impose pour retirer l'utérus et ses embryons.
Le chat castré n'est plus attiré par les femelles en chaleurs et devient donc beaucoup plus sédentaire que le chat non castré. Cependant, il peut conserver son comportement d'exploration qui l'incite à se promener à distance de son habitation.
Oui, même si les hormones sexuelles ne sont pas la seule cause d’agressivité.
OUI, et cela a été prouvé statistiquement: une étude sur la durée de vie moyenne des chats a montré qu'elle varie de 14 à 18 ans pour les chats stérilisés contre 6 à 10 ans seulement pour les chats non stérilisés.
Physiologiquement oui, puisque l’animal augmente sa prise alimentaire. En revanche, il existe des aliments spécialement étudiés pour limiter fortement ce risque de prise de poids. Ces aliments sont également étudiés pour diminuer les risques de calculs urinaires, la formation de boules de poils. En plus de l'alimentation, il faut penser à offrir un environnement de jeux à son animal, pour qu'il joue et se dépense (extérieur, jeux...)
Comment vérifier si mon chat grossit après la stérilisation ?
Tout simplement en pesant régulièrement votre chat. Idéalement, une fois par semaine dans les deux mois qui suivent l’opération puis une fois par mois ensuite. Il vous suffit de vous peser avec le chat dans les bras, puis de vous peser sans le chat. La différence correspond au poids de l’animal.
Cela dépend de la formulation de l’aliment. En général les aliments dits « allégés » compensent la baisse des matières grasses par une augmentation des fibres. Cela engendre un volume de selles important. Il vaut mieux choisir un régime riche en protéines. Demandez-nous conseil.
Non si vous respectez déjà la ration préconisée par le fabricant. Sinon, votre animal ne sera pas rassasié et réclamera en permanence. Ce manque peut induire un état de stress qui va modifier son comportement alimentaire et qui peut conduire par la suite à l’obésité.
La température interne d’un chat ou d’un chien est de 38 à 38,5°C. A partir de 39°C, on doit considérer que c’est de la fièvre.
On prend la température rectale à l’aide d’un thermomètre introduit dans le rectum : il faut que la sonde soit à plusieurs centimètres des marges de l’anus, sinon la mesure sera sous-estimée. Pour faciliter l’introduction du thermomètre, on pourra en enduire la sonde de vaseline ou d’un corps gras.
Oui, même s’il est en apparente bonne santé, des dégâts internes ont pu se produire et il est préférable qu’un examen complet soit pratiqué par votre vétérinaire. Une intervention ou un traitement mis en place à temps permettra d’éviter des séquelles traumatiques, voire dans certains cas de déceler un traumatisme grave mais invisible comme une hémorragie interne.
Les chats sont sensibles à un syndrome appelé « atteintes du bas appareil urinaire » dont les causes sont multiples. Un chat qui va à sa litière, se met en position, mais n’émet que peu ou pas d’urine doit vous alerter : il faudra le conduire rapidement en consultation. Dans certains cas, il peut s’agir d’une véritable urgence.
De même si vous constatez que votre chat urine du sang (couleur rosâtre des urines), ou s’il a tendance à uriner à côté de sa litière, il sera préférable de le mener rapidement voir votre vétérinaire.
Un chien qui se lèche, qui se gratte le museau ou qui de démange sur le corps peut montrer ainsi des signes d’une allergie. Il peut être allergique à toutes sortes de choses : piqures d’insectes, acariens de poussière, aliments etc. Consultez votre vétérinaire, particulièrement si en plus, vous constatez des rougeurs ou des pertes de poils.
Un chat qui se gratte les deux oreilles peut avoir une otite bilatérale due à des parasites ou plus rarement, une infection, voire une allergie. Si vous constatez en plus une odeur ou une couleur inhabituelle, associée à la présence de suintements, il faut le montrer à votre vétérinaire pour mettre en place rapidement un traitement adapté.
Une légende ancienne dit que c’est parce qu’il a des vers. Bien que ce soit possible, la cause la plus probable est un engorgement des glandes anales qui démange votre chien. Ces glandes contiennent une substance odorante qui sert à marquer le territoire. Les chiens domestiques ont perdu en partie l’usage de ce marquage, et les glandes situées de part et d’autre de l’anus peuvent ainsi se remplir et s’irriter. Il est alors nécessaire de lui faire vidanger ces glandes par votre vétérinaire qui le cas échéant pourra également prescrire un traitement médical adapté à votre chien si ses glandes sont enflammées ou infectées.
Si la diarrhée est le seul symptôme et que par ailleurs votre chien est en parfaite santé, vous pouvez le laisser à la diète pendant 12 heures. Après ce laps de temps, réintroduisez de petites quantités d’aliment. Si votre chien est abattu, présente des vomissements ou refuse de manger, alors contactez votre vétérinaire. Il ne faut en aucun cas utiliser des médicaments de médecine humaine sans l’avis du vétérinaire : certains sont inadaptés, voire dangereux.
Une alimentation adaptée doit être équilibrée en énergie et apporter les nutriments nécessaires en bonne quantité. Il existe des aliments industriels très haut de gamme parfaitement adaptés à chaque chien en fonction de son activité, de sa taille, de son âge, de son statut sexuel (stérilisé ou non), voire de ses sensibilités individuelles ou des ses éventuels problèmes de santé. Ces aliments peuvent vous être proposés ou conseillés par votre vétérinaire. Si vous préférez une alimentation ménagère, il est possible d’en élaborer une particulièrement adaptée ; cela demandera un peu plus d’effort et votre vétérinaire pourra vous indiquer des recettes.
Si votre chat est stérilisé, il faut veiller à son alimentation. Certains aliments du commerce sont susceptibles de favoriser les calculs urinaires et sont souvent trop riches en énergie : soit votre chat aura faim si vous le restreignez, soit il risque de prendre du poids, ce qui pourrait alors entrainer d’autres soucis de santé (diabète…). Votre vétérinaire peut vous conseiller.
La prise de poids n’est pas inéluctable ! Il suffit simplement d’adapter les quantités à votre animal, en fonction de son poids et de son activité. En le pesant régulièrement tous les mois, il sera plus facile de corriger un petit écart que de devoir mettre en place un régime toujours très long. N’oubliez pas non plus que l’exercice limite la prise de poids en permettant de bruler des calories. Il faut donc veiller à stimuler votre chien ou votre chat en jouant avec lui et en lui proposant des jouets ou des sorties s’il s’agit d’un chien.
Le fait de vomir des boules de poils ou trichobézoars n’est absolument pas normal chez le chat, même chez les chats à poils longs en période de mue. Les chats qui se lèchent en faisant leur toilette peuvent avaler une grande quantité de poils : normalement ils progressent depuis l’estomac vers l’intestin, puis sont évacués dans les selles. Le fait de les vomir signe un problème qu’il faudra traiter. Pour aider votre chat à évacuer ses boules de poils, il existe des comprimés et des aliments qui permettent d’éviter ce type de problème.
Si votre chat perd une grande quantité de poils ou régurgite souvent ces boules de poils, n’hésitez pas à en parler à votre vétérinaire : votre chat a peut-être un problème de peau ou alors il cherche à calmer son stress en se léchant. Dans tous les cas il sera souhaitable d’apporter un remède adapté.
En l’absence d’autres symptômes digestifs ou généraux, il est assez banal qu’un chien vomisse de temps en temps. Si ces vomissements sont répétés ou accompagnés d’autres signes (augmentation de la prise de boisson, perte de poids et d’appétit, léthargie, etc.), il vaudra mieux demander conseil à votre vétérinaire.
C’est peut-être le signe d’un problème gastrique : un chat ou un chien qui cherche à manger de l’herbe peut avoir mal au ventre et recherche ainsi à calmer ses douleurs. Si votre animal répète ce comportement ou s’il vomit systématiquement après sa consommation d‘herbe, il est préférable de demander l’avis de votre vétérinaire.
Soit c’est un jeu, soit votre chien vous signale de cette façon un trouble gastrique. Dans tous les cas, il faut en rechercher l’explication car la consommation habituelle de cailloux peut conduire à une occlusion intestinale nécessitant une intervention chirurgicale.
Ce signe ne doit pas être négligé, notamment si votre chien avance en âge. En effet, les causes de toux chronique sont nombreuses (bronchite chronique, allergie, maladie infectieuse comme la toux de chenil…), mais dans certains cas cette toux signale la présence d’un œdème pulmonaire d’origine cardiaque. Le vétérinaire doit donc voir rapidement votre chien afin de déterminer la cause de cette toux et d’y apporter un traitement adapté.
C’est le signe d’une inflammation des annexes de l’œil : conjonctivite, kératite…Cela peut être douloureux au point que votre chien se frotte les yeux ou les garde fermés. Les causes sont multiples ; corps étranger tel que poussière ou débris végétaux, infection bactérienne, lésions diverses. Il existe des solutions nettoyantes et apaisantes formulées pour les yeux de votre chien que vous pouvez utiliser. Mais si les rougeurs ou la gêne persiste, il est préférable de demander son avis à votre vétérinaire.
Le paracétamol est un poison mortel pour le chat ! C’est la substance active de nombreuses spécialités pharmaceutiques, Doliprane®, Efferalgan® ou Dafalgan® entre autres.
L’action est rapide. En quelques heures, le foie est irrémédiablement détruit et la mort en est souvent l’issue inévitable. En cas d’ingestion, appelez de TOUTE URGENCE votre vétérinaire. Il ne pourra tenter de sauver votre chat que s’il intervient rapidement.
Même si les effets sont moins fulgurants, le chat tolère également très mal l’aspirine et l’ibuprofène. Des antiinflammatoires bien tolérés sont connus de votre vétérinaire et disponibles à la clinique.
Fréquement utilisés en medecine humaine, les anti-inflammatoires comme le paracétamol, l'aspirine, l'ibuprofène... sont mal tolérés chez le chien. EVITEZ DONC DE LEUR EN DONNER !!! En effet, en voulant les soulager, vous risquez à l'inverse de leur provoquer de grâves problèmes de santé. Des antiinflammatoires bien tolérés sont connus de votre vétérinaire et disponibles à la clinique.